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Avez-vous regardé le tout premier match de la NPGL, c’est-à-dire la “National Pro Grid League“, cette compétition de Fitness en équipe, largement inspirée des CrossFit Games, mais sous forme de championnat ?

Etant dans le comité organisateur de la Belgian Fitness League, une compétition par équipe débutant en septembre en Belgique, sous l’initiative de Reebok CrossFit Brussels, je voulais voir – en direct – comment cette compétition se passait aux Etats-Unis… Voici mes impressions. Mais ce qui m’intéresse, c’est surtout d’avoir l’avis de celles et ceux qui, comme moi, Capture d’écran 2014-08-20 à 16.12.30ont regardé (il n’est pas trop tard, tout est sur Youtube !) : à votre avis, quels sont les éléments intéressants, à retenir pour développer une telle compétition en Belgique (ou en France, en Europe, etc.) ? Et quelles sont les critiques que l’on pourrait faire ? Que peut-on améliorer ?

Pour une première rencontre d’un nouveau sport, c’était pas mal. Je n’ai pas connu les débuts de la NFL, de la NHL ou de la NBA, mais les choses démarrent grand au niveau de la NPGL. C’est assez prenant, dans le sens où on se prend au jeu. Le format “une équipe contre une autre” peut clairement créer des “supporters” défendant telle ou telle équipe. 

De plus, quelques grands noms du CrossFit sont impliqués : Annie Thorisdottir, Kristan Clever (ça fait quand même 2 gagnantes des Games), Tommy Hackenbruck ou Lindsey Valenzuela… 

MAIS je ne sais pas exactement quoi en penser. Honnêtement, en tant que spectateur, j’ai trouvé le format parfois un petit peu difficile à suivre. Peut-être était-ce parce que c’était la première fois. Peut-être est-ce une question d’habitude ? 

Visiblement, je ne suis pas le seul, puisqu’on retrouve quelques témoignages comme ça sur les réseaux sociaux : “its suppose to be viewer friendly but sometimes I dont get whats going on” (“C’était censé être adapté aux spectateurs, mais parfois, je ne comprends pas ce qu’il se passe“, sur Twitter). Le format n’était pas toujours compris. Tout comme cette histoire de “challenge”, couplée à une controverse au niveau du judging, qui a pris beaucoup de temps. 

J’ai d’ailleurs trouvé que le judging semblait moins professionnel qu’aux CrossFit Games, même qu’aux Regionals ou qu’à d’autres Throwdowns. Mais une fois de plus, c’était la première édition et les choses peuvent certainement s’améliorer. 

J’ai aussi eu l’impression que le public était moins dans l’ambiance que lors des Games. Pour tout dire, j’ai trouvé qu’il y avait moins d’ambiance que lors de compétitions, mêmes locales, de CrossFit. Mais là encore, c’est peut-être avec le temps que ça viendra, au fur et à mesure que les équipes trouveront leurs supporters. 

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Une chose qui me préoccupe davantage est le côté “spécialisation”. Pour l’instant, ce que l’on recherche dans le CrossFit, c’est d’être le plus complet possible. Est-ce que ça ne risque pas de se perdre, dans le GRID, si les équipes peuvent choisir de faire monter leur homme fort sur les soulevés lourds, leur gymnaste sur les mouvements de gym, etc. ? Ca semblait par exemple assez “facile” (entre guillemets) de mettre Elijah “EZ” Muhammad, dont on connaît la détente, sur les montées de cordes, mais qu’en aurait-il été si toute l’équipe avait dû faire des montées de cordes ? Peut-être qu’un format d’épreuves impliquant davantage de membres de l’équipe resterait plus en accord avec une forme de fitness généraliste ? A contrario, la spécialisation permet la stratégie. J’aime par exemple regarder le cyclisme, précisément parce que, lorsqu’on connaît bien, on se rend compte à quel point c’est un sport d’équipe, très stratégique, dans lequel chaque coureur joue un rôle précis au sein de l’équipe : le leader, les “lieutenants”, les routiers, les sprinters, ceux qui amènent le leader devant, etc.

Enfin, dernière préoccupation : est-ce que le format n’est pas un peu limité au niveau de la variation ? Ce qui est intéressant dans les compétitions CrossFit, c’est que les épreuves peuvent être tout à fait inattendues : ça peut être courir dans la montagne, nager dans la mer, porter des troncs d’arbre, etc… En se limitant à une même aire de jeu, qui constituera le terrain “officiel” de GRID, ne perd-on pas cette variation, constitutive du CrossFit ? 

Voilà donc pas mal de questions, et ça m’intéresse fortement d’avoir votre avis. Pour le dire simplement, regarder ce premier match de la NPGL ne m’a pas emballé autant que regarder les CrossFit Games. Selon vous, que peut-on faire pour rendre la Belgian Fitness League qui se prépare aussi attrayante que les CrossFit Games ? N’hésitez pas à me communiquer vos remarques, via facebook par exemple, afin que l’on puisse discuter tous ensemble ! 

 

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Dernier jour pour s’inscrire au Brussels Throwdown 2014 (fin des inscriptions vendredi 25 juillet à 18h00) !

Ne ratez pas les qualifications pour cette édition 2014. C’est l’occasion de participer à une vraie compétition internationale, puisque plus de 12 nationalités seront représentées !

Certains des meilleurs athlètes internationaux seront de la partie, puisqu’on retrouve des athlètes qualifiés pour les phases finales des French Throwdown, Lowlands Throwdown, Battle of London, Belgian Throwdown, et des finalistes des éditions précédentes du Brussels Throwdown. En vrac : des membres de la French Invictus Team, Kim Volders, Olivier Wouters, Clément Giraud, Gino Provenzano, etc. !

En même temps, je ne le répéterai jamais assez : une telle compétition est une super occasion POUR TOUT LE MONDE de progresser dans son entraînement. Je l’ai écrit très récemment ici : La compétition comme “moyen” et non comme “but”.

Il ne vous reste que quelques heures pour vous inscrire !! C’est par ici : https://regonline.activeeurope.com/register/login.aspx?eventID=1572370&MethodId=0&EventsessionId=

Début des qualifications, ce dimanche 27 juillet, avec la diffusion de la première épreuve !

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Les compétitions CrossFit s’enchaînent les unes après les autres, pour le moment. Cela contribue certainement à l’élévation générale du niveau dans le CrossFit, mais cela donne surtout à chacun l’occasion de progresser individuellement. 

Je m’explique. Peut-être que vous vous dites que faire des compétitions CrossFit ne fait pas partie de vos objectifs, que vous faites du CrossFit pour le fun, pour améliorer votre condition physique, pour perdre un peu de poids, pour vous défouler après le boulot, etc.

En fait, les compétitions ne sont pas un objectif “en soi” dans le CrossFit, ou alors pour une infime minorité. Sur les milliers de CrossFitteurs qu’il y a en Europe, seuls 3 athlètes peuvent prétendre aller aux CrossFit Games aux Etats-Unis. Si l’on regarde les phases finales de compétitions (les “Throwdows”), on voit plus ou moins toujours 20 ou 30 athlètes qui constituent le top niveau, et peuvent prétendre avoir des objectifs en terme de compétition. 20 ou 30 sur des milliers en Europe. Et aucun n’est un athlète CrossFit pro. Ils sont coaches, owners de box ou tout autre chose.

Tout ça pour dire que dans l’immense majorité des cas, les compétitions ne sont pas des objectifs en soi, mais un MOYEN, qui fait partie de l’entraînement. Dans le CrossFit, les compétitions font partie de l’entraînement. 

Si l’on s’accorde sur la définition qui dit que dans le CrossFit, nous faisons “des mouvements fonctionnels, constamment variés, à relativement haute intensité“, et que nous faisons cela dans le but d’être plus “Fit”, c’est-à-dire en meilleure condition physique, et en meilleure santé, alors on peut concevoir que chaque compétition est un moyen, dans l’entraînement, pour améliorer ses mouvements fonctionnels, pour augmenter la variation des exercices, et pour maximiser son intensité.

Très concrètement, une compétition, c’est sortir de sa zone de confort, c’est l’occasion d’essayer de maîtriser les exercices qu’on maîtrise moins bien, et ces progrès se traduiront en gain de force, ou d’agilité, ou de puissance, etc. C’est aussi l’occasion de devoir faire des exercices que vous n’avez jamais faits, donc d’amener de la variation dans l’entraînement. Enfin, quoi qu’on en dise, qu’on soit un compétiteur-né ou pas, on met toujours un peu plus d’intensité lorsqu’il y a un enjeu, quel qu’il soit.

Le retour à l’entraînement après une compétition est toujours un moment de reprise en main, de re-motivation, où on se dit : “je vais davantage me consacrer sur ceci ou sur cela”. La compétition est vraiment juste un élément de l’entraînement et par-là, du chemin vers des objectifs plus larges, comme la reprise en main de son corps, de sa condition physique, de sa santé.

TBTD2014_introC’est pour cela que les compétitions CrossFit sont accessibles à tout le monde. Ce sont toujours des “Open”. Tout athlète peut s’inscrire via internet. Cela diffère fortement d’autres sports, où participer à une compétition nécessite souvent que vous fassiez partie d’une fédération (avec cotisation en règle, etc.), qu’un coach vous sélectionne pour représenter son club, etc. Dans ces sports “traditionnels”, la compétition est souvent le but en soi. Dans le CrossFit, c’est juste un moyen, et c’est pour cela qu’il n’y a pas de barrière à l’entrée des compétitions, pour que chacun et chacune puisse participer.

Par conséquent, les compétitions CrossFit sont aussi les témoins de l’évolution générale des CrossFitteurs. Celles et ceux qui ont participé aux premières compétitions en Europe (il y a bientôt 3 ans maintenant, avec les “Fittest Games” à Reebok CrossFit Brussels, les premiers “Lowlands Throwdown”, aux Pays-bas, le Reebok CrossFit Fitness Championship, en France, etc.) peuvent en témoigner. Je me rappelle qu’à cette époque, on se demandait par exemple, si mettre des double-unders dans une épreuve n’était pas trop dur, parce que beaucoup ne savaient pas les faire ! Au dernier French Throwdown, TOUS les athlètes Elite Hommes et Femmes ont fait leurs 100 double-unders unbroken !!

Je me rappelle aussi qu’on n’aurait pas osé mettre des muscle-ups dans une épreuve, surtout chez les femmes. Au dernier French Throwdown, toutes les femmes passaient leurs muscle-ups… Quant aux charges, rare étaient ceux qui passaient la barre des 100 kg sur un Ladder avec un mouvement en overhead (Jerk, Thruster, etc…). Une fois encore, le dernier French Throwdown était le témoin de cette évolution, puisque presque tous les athlètes passaient aisément la barre des 100 kg en 1RM Thruster.

Mais nul besoin d’être à ce niveau-là pour participer à une des nombreuses compétitions. Parce que ce qui est bien, c’est que toute compétition peut être intéressante : aussi bien les “grosses” compétitions mondiales (“CrossFit Games”), les “grosses” compétitions internationales (Belgian Throwdown, Brussels Throwdown, French Throwdown, Lowlands Throwdown, Phare West Contest, etc.), les compétitions locales inter-boxes (comme le “Strength in Unity Invitational 2014” à CrossFit 1815 ou “Kip My Cup” à CrossFit Montpellier), ou encore les compétitions “en interne” au sein d’une box.

Actuellement, les qualifications pour le Belgian Throwdown se terminent déjà, avec 3 épreuves, en 3 semaines, et la finale le 9 août, à CrossFit Da Vinci (Evere, Bruxelles). La semaine prochaine, c’est le Brussels Throwdown qui lancera ses qualifications : 3 épreuves également, réparties sur 3 semaines (à partir du 27 juillet). La finale aura lieu les 6 et 7 septembre à Reebok CrossFit Brussels. Et après cela, ce sera le tour du Lowlands Throwdown, avec sa qualification en un jour, le 20 septembre OU le 21 septembre selon les salles (à CrossFit Nivelles, ce sera le samedi 20 septembre).

Alors, prêt(e) à rajouter une compétition dans votre entraînement ? Pour s’inscrire au Brussels Throwdown, c’est ici !! N’hésitez pas !! https://regonline.activeeurope.com/Register/Checkin.aspx?EventID=1572370

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Si vous cherchez un petit parcours sympa du côté de Nivelles, pour courir, voici un circuit de 4,5 km dans les champs et dans le petit village de Thines. 

Pas très long, mais avec pas mal de dénivelé, et des sentiers parfois un peu techniques…

Parcours détaillé :

  • En sortant de la salle de CrossFit Nivelles, partez vers la droite sur la Chaussée de Namur, comme pour aller vers Nivelles.
  • Au rond-point, prenez à droite, sur le Vieux Chemin de Wavre. Descendez cette route durant 700 m (attention, il n’y a pas de trottoir), jusqu’à ce que vous voyiez une rue partant vers la droite (tout en bas) : le Chemin de Thines.
  • Photo 3-07-14 14 46 39Faites 100 m sur le Chemin de Thines (photo) et continuez tout droit devant vous sur un sentier rentrant dans les champs (ne restez donc pas sur le Chemin de Thines qui part à droite).
  • Montez ce sentier sur 700 m à nouveau, jusqu’à ce que vous arriviez à un croisement de 2 sentiers en pavés/terre. De cet endroit-là, si vous vous retournez, vous devriez voir la salle au loin 😉
  • Prenez vers la droite et poursuivez sur 730 mètres jusqu’à ce que vous arriviez à un nouveau croisement. A votre gauche, le Chemin Sainte Anne; à votre droite, la rue du Cimetière. Prenez la rue du Cimetière, que vous descendrez jusqu’à arriver dans le village de Thines (550 m).
  • Prenez vers la gauche, sur le Chemin de Thines, qui se poursuivra en rue du Culot.
  • Lorsque vous arrivez au croisement avec la rue du Palais, prenez à droite, sur le Vieux Chemin de Thines. Passez au-dessus de la Thines (le cour d’eau), puis devant une grosse ferme et engagez-vous dans un sentier droit devant vous, avec de hauts talus de chaque côté. En été, la végétation donnera l’impression que vous êtes dans un tunnel (photo).
  • Le Vieux Chemin de Thines vous ramène derrière le zoning. Vous allez retomber sur la rue de l’Artisanat, que vous remonterez jusqu’à revenir sur la Chaussée de Namur.
  • Tournez à droite, faites 350 mètres et vous êtes revenus devant CrossFit Nivelles !

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Bon jogging !

Pour d’autres parcours dans la région :

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If fitness can be defined and measured, then it can be tested, and we can, in turn, find the fittest” (Si le fait d’être fit peut être défini et mesuré, alors cela peut être testé, et on peut, en retour, trouver la personne la plus fit), disait Greg Glassman, en 2013, à propos des CrossFit Games. Tester ses aptitudes physiques fait donc partie du CrossFit, et pourtant de nombreux athlètes préfèrent ne pas prendre part aux compétitions. Ou plutôt, ils s’inscriront toujours « la prochaine fois »…

Quelles sont les 3 erreurs principales de celles et ceux qui n’osent pas s’inscrire à des compétitions comme les Games, ou les qualifications du French Throwdown, Brussels Throwdown, Lowlands Throwdown, London Throwdown, etc.

ERREUR 1 : Vouloir être prêt

Cette année, je ne suis pas prêt. Je me donne un an et puis je m’inscris !“. Du coup, l’année prochaine, ils feront leur première compétition CrossFit… et ils feront toutes les erreurs d’une première participation à une compétition CrossFit. S’ils s’étaient inscrits cette année, ils n’auraient pas été moins prêts l’année prochaine. Au contraire, la compétition de l’année prochaine pourrait être leur deuxième, ou troisième, ou quatrième compétition. Mais pour cela, il faut participer à des compétitions.

FrenchThrowdownlogo-HL’expérience en compétition s’acquiert… en faisant des compétitions. Il faut se servir des compétitions pour se préparer aux compétitions (si on se qualifie pour une finale et qu’on a plusieurs wods sur la journée : quoi et quand manger, quelle stratégie lorsqu’il faut casser les séries, etc…). Est-ce que vous abordez vos wods de qualifications en 2014 comme vous le faisiez en 2011 ?

ERREUR 2 :  Vouloir se qualifier directement

Moi, si je m’inscris, c’est pour me qualifier !“. C’est le fantasme du “dark horse“, du type qui débarque de nul part et qui rempote la compétition. Comme si progresser d’année en année était moins bien. Comme si on n’avait qu’un seule occasion de montrer qu’on était bon, et qu’il ne fallait donc pas la gâcher en s’inscrivant trop vite.

Le problème est qu’il est pratiquement impossible d’avoir une idée de son niveau réel lorsqu’on s’entraîne juste dans sa box, avec les mêmes personnes, ou, pire, lorsqu’on s’entraîne tout seul. J’aurais même tendance à dire que lorsqu’on s’entraîne tout seul, on est toujours le meilleur…

ERREUR 3 : Ne pas se servir des compétitions pour progresser

Je veux être sûr de savoir tout faire avant de m’inscrire“. C’est la peur qu’un test révèle nos faiblesses, comme si le test allait définir si on EST bon ou mauvais.

Au contraire, il serait plus intéressant de se servir de ces tests, que constituent les compétitions, pour chercher à trouver ses faiblesses. Cela afin de pouvoir les travailler.

Ces trois erreurs sont typiques de ce qu’on appelle le “Fixed Mindset“, cette perception des capacités comme quelque chose de “fixé”, de définitif. Dans “Mindset. The New Psychology of Success“, Carol S. Dweck décrit ce “Fixed Mindset”, comme un état d’esprit selon lequel on naîtrait avec certains points forts et points faibles, qui resteraient identiques, quoi que l’on fasse. Si l’on est dans cet état d’esprit, on essaye d’éviter toute situation qui révélerait nos points faibles et de privilégier toute situation mettant en avant nos points forts. Du coup, l’échec fait peur, puisqu’il révèle un point faible, et risque donc de nous dévaloriser.

A l’inverse, le “Growth Mindset” est l’état d’esprit selon lequel les capacités et les talents peuvent être travaillés, cultivés et développés. L’échec ne fait donc pas peur. En aucun cas, il ne nous définit: il nous indique ce sur quoi nous devrons travailler, les points que nous devrons améliorer. Ici, nul besoin de se comparer constamment aux autres : on s’entraîne pour soi.  On progresse pour soi. Et c’est de cette manière que l’on atteint des sommets : Michaël Jordan, par exemple, ou John Wooden, ont évolué avec succès dans cet état d’esprit. Dans cet article, j’ai montré que des athlètes CrossFit comme Chris Spealler ou Mikko Salo sont également dans cet état d’esprit.

PhareWestContestUn test, comme une compétition, nous donne notre niveau actuel, il ne nous dit pas quel niveau on pourra atteindre. Il faut s’en servir pour progresser, pour faire mieux à chaque fois. Pas mieux que les autres ; mieux que ce qu’on a fait la dernière fois. C’est dans cet état d’esprit là que sont/étaient les plus grands leaders…

Alors, il vous reste une semaine pour vous inscrire au French Throwdown, la compétition française de CrossFit. Ne vous dites que vous devrez montrer à tout le monde que vous êtes bon, parce que vous risqueriez d’avoir peur que ça montre que vous êtes mauvais. Prenez cela comme 3 occasions (puisqu’il y aura 3 WODS) de voir ce que vous devriez travailler et donc 3 occasions de vous améliorer.

Sur plus de 1000 participants, il n’y aura que 60 qualifiés (par sexe). Pour tous les autres, ce sera une occasion de progresser. Croyez-moi !! Les compétitions font partie de l’entraînement.

Alors motivez vos potes dans votre box, et inscrivez-vous au French Throwdown !! Et après ça, il y aura le Phare West Contest, organisé par CrossFit Rennes. Puis après, en septembre le Brussels Throwdown et les qualifications pour le Lowlands et le London Throwdown… Autant d’occasions de progresser et d’acquérir des compétences !!

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Vous avez dû vous rendre compte que j’ai posté beaucoup moins d’articles ces derniers mois. Cela était dû à l’ouverture de CrossFit Nivelles, la salle de CrossFit que j’ai ouvert à Nivelles, avec deux associés et amis : Alex et Arnaud. Deux CrossFitteurs également. 

Immense projet qui me prend énormément de temps. Du coup, moins de temps pour m’entraîner et pour publier sur SportisEverywhere.com

Néanmoins, maintenant que la salle est ouverte, je peux mieux me ré-entraîner… Et je vais relancer quelque chose que j’avais arrêté il y a bien longtemps sur ce blog : poster mes propres wods !

Et je débute donc avec le wod que je me suis fait aujourd’hui à CrossFit Nivelles

Skill : Squat clean (work on the technic)

EMOM 5 backsquats (add 10 kg every minute up to failure, then remove 10 kg every minute)

EMOM 5 bench press (add 10 kg every minute up to failure, then remove 10 kg every minute)

Met-Con :

Amrap in 10 minutes of :

  • 2 x 20 m Yokes Carry 40 kg
  • 5 Power Clean (70 kg)
  • 7 Burpees

J’ai été interrompu durant le workout… mais c’est un wod bien sympa… nickel pour les ischios 😉

LogoCrossFitGames2014

L’inscription pour les CrossFit Games 2014 est ouverte ! C’est donc le bon moment pour s’informer sur les quelques nouveautés de cette 8ème édition des CrossFit Games…

D’année en année, les Games prennent de l’ampleur et le nombre de participants ne fait que croître. Le niveau s’élève et les enjeux sont de plus en plus importants pour des athlètes qui jouent parfois leur saison sur leur participation aux Games.

Face à ces nouveaux enjeux, les Open s’adaptent. Voici quelques nouvelles règles :

Tout athlète qui prétendra se qualifier pour les Regionals devra pouvoir fournir une preuve vidéo de ses wods de qualification. S’ils exécutent leurs wods dans des salles affiliées, il faudra non seulement que leur juge ait passé le CrossFit’s Judges Course (l’année passée, ce n’était que les juges des Regionals), et ils devront pouvoir montrer une vidéo de chacun des wods de qualification.

78414d4bb53935e088e1c71e56a8af6f-250x300Concrètement, il sera demandé aux 60 meilleurs hommes et femmes de chaque région de présenter au moins une vidéo d’un des workouts des Open, sans savoir lequel. La vidéo sera regardée par des membres du Staff de CrossFit.

De ces 60 athlètes, seuls 48 se qualifieront pour les Regionals. Autant dire que le staff s’attend à ce que des athlètes du haut niveau se fassent recaler après visionnage des vidéos !

Il en va de même si un(e) athlète du top 60 se qualifie pour les Regionals, en équipe.

Des tests anti-dopages pourront par ailleurs être exécutés sur n’importe quel athlète inscrits, même hors des semaines de compétition, et bien évidemment sans prévenir…

Enfin, dernier point, les équipes doivent être composées d’athlètes s’entraînant régulièrement ensemble, dans la même salle. Il pourra être demandé à la team des documents le prouvant (carnets d’entraînements, inscriptions aux wods, photos des entraînements, etc.) !

Autrement dit, la tricherie est rendue plus difficile :

  1. les athlètes doivent pouvoir prouver, par vidéo, leurs performances s’ils veulent prétendre à la qualification ;
  2. les contrôles anti-dopages sont renforcés ;
  3. et s’ils veulent concourir en équipe, les athlètes doivent réellement s’entraîner ensemble.

Cela met donc également la pression sur les salles affiliées, pour qu’elles forment leurs coachs au judging. Si leurs juges font mal leur boulot, ça risque d’être révélé à l’ensemble de la communauté, par la publication de vidéos d’athlètes éventuellement qualifiés !

Autre modification, les wods seront cette année divulgués le jeudi et nous aurons jusqu’au lundi, 5 pm Pacific Time, pour encoder nos scores, c’est-à-dire jusqu’à 2 heures du matin, la nuit du lundi au mardi, en Belgique ou en France…

Enfin, les choses changent également pour les Masters. Cette année, ils concourront avec tous les autres athlètes lors des Open. Toujours pas de Regionals pour eux, mais à l’issue de cette première phase 267311_217407958305746_129944130385463_607702_6392548_nqualificative, les 200 meilleurs athlètes de chaque division Masters seront invités à exécuter 4 workouts additionnels. Ils auront 4 jours pour encoder leurs scores des 4 workouts, autant dire qu’ils ne pourront pas tenter plusieurs essais sur chacun des workouts.

De plus, ils devront filmer chacun de ces 4 workouts. Le classement se fera alors sur 4 scores : leur classement sur chacun de ces 4 workouts additionnels et leur classement à l’issue des Open. Les 20 meilleurs de chaque division seront qualifiés pour les Games.

Voilà ! Inscrivez-vous ici : http://games.crossfit.com/

Premier wod de qualification, le jeudi 27 février ! 

J’encourage vivement tout athlète à s’essayer aux CrossFit Games Open. On apprend toujours beaucoup de choses en participant à de telles compétitions internationales, SI on le fait dans un bon esprit. N’attendez pas d’être prêt(e) pour participer aux Open. Servez-vous des Open pour voir si vous êtes prêt(e) ou pas, et savoir ce que vous devez travailler plus spécifiquement…

Invictus-Training-Camp-2012-Coach-B-and-Greg-Walker

Si vous êtes pratiquant(e) CrossFit en France, ou en Belgique francophone, vous avez peut-être suivi cette polémique récente entre des gérants de salles CrossFit et le site Play-Fitness.fr, qui aboutit à un appel à boycotter Play-Fitness.fr

A l’origine de cette polémique, il y a le fait que Play-Fitness.fr liste les boxes affiliées et non-affiliées, comme s’il s’agissait, au final de la même chose… (voir la liste)

Je précise que j’ai soutenu Play-Fitness.fr depuis le début, participé à leur compétition en ligne, et respecte beaucoup le travail de bénévoles passionnés pour faire connaître une pratique qu’ils aiment, le CrossFit.

J’ai commencé le CrossFit avant qu’il y ait des salles, je m’entraînais chez moi. Je suis intimement convaincu que le CrossFit peut se pratiquer n’importe où, avec peu de matériel. C’est ce que je faisais, avec un vieux pneu, un sac de sable placé dans un sac à dos, des tuyaux de chauffage accrochés à une poutre pour les tractions (photo en 2011), etc… C’est dans ce cadre-là que j’ai lancé SportIsEverywhere.com, traduction anglaise du “Sport est partout”, afin de promouvoir ce type de méthodes d’entraînement, fonctionnel, naturel, et minimaliste… A côté du CrossFit, j’ai d’ailleurs souvent parlé de MovNat (méthode encore plus naturelle, pour laquelle je suis également certifié), la course pieds nus, le parkour, etc., ainsi évidemment que l’alimentation paléo…

Toutes ces convictions, je les ai gardées même en travaillant dans des salles CrossFit affiliées (Reebok CrossFit Brussels et CrossFit 1815) et maintenant en étant gérant d’une salle affiliée (CrossFit Nivelles).

Je crois qu’il y a une confusion entre la “pratique” du CrossFit et la “vente” du CrossFit. Bien entendu que tout le monde peut faire du CrossFit. Et cette conviction est au fondement même de la méthode d’entraînement C’est pour cela que vous trouverez des milliers d’heures de vidéos sur CrossFit.com et un contenu très riche en articles ! C’est grâce à cela que j’ai commencé. Pour cela, le CrossFit a un côté “open-source” tout à fait revendiqué. D’ailleurs, si vous allez sur CrossFit.com, vous verrez souvent des photos de “garage gym”, c’est-à-dire des garages aménagés pour pratiquer à la maison. CrossFit.com ne promeut donc pas que les “salles CrossFit”, elle promeut la “pratique du CrossFit”.

Ci-dessous un article que j’ai écrit en 2011 sur le caractère open-source du CrossFit, avec une photo prise sur ma terrasse, dans mon jardin avec une partie du matériel que j’avais 😉

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C’est par contre autre chose de “commercialiser” un entraînement CrossFit, dans le sens de proposer un coaching CrossFit, à d’autres personnes (rémunéré ou non en fait). Et la seule manière de préserver la qualité de ce qui est présenté sous le nom “CrossFit”, c’est, je crois, de maintenir un système de marque et de salles affiliées.

Dans ces salles-là, on peut être sûr que les coachs sont certifiés “Level 1”, et que la salle fait partie (avec des niveaux d’investissement différents d’une salle à l’autre) d’une communauté mondiale, qui partage certaines valeurs, certains critères de validité des mouvements et des principes de sécurité sur les exercices.

Bien sûr, on n’est jamais à l’abri de tomber sur quelqu’un de moins compétent, voire d’incompétent. Mais si cette personne officie dans une salle affiliée, on peut la rappeler à l’ordre au nom de ces principes et valeurs que sa salle est censée porter, en tant que salle affiliée CrossFit.

Il en est tout autrement si on est dans une salle non-affiliée, qui n’est pas tenue de respecter certains standards et critères de qualité.

J’espère qu’on comprend bien que je ne dis pas que les salles affiliées sont d’office de qualité et que les salles non-affiliées ne sont pas de qualité. Je dis et je répète que dans une salle CrossFit affiliée, on peut reprocher à un coach de ne pas bien faire son boulot de coach CrossFit, puisqu’il est censé suivre des principes de programmation appris lors de la formation “Level 1”, se former grâce aux “Speciality Certs” et s’instruire grâce à CrossFit Journal. Lorsqu’on s’entraîne dans une salle non-affiliée, on n’a aucune emprise sur les coachs à ce niveau-là.

En listant les salles affiliées et les salles non-affiliées, je crois que Play-Fitness.fr entretient l’idée que, finalement, tout se vaut, et que tout coach de France peut proposer un entraînement CrossFit s’il le veut.

Concrètement, le problème, ce n’est pas la dizaine de salles non-affiliées listées sur Play-Fitness.fr, c’est plutôt que ça ouvre la porte à ce que n’importe quelle salle de Fitness puisse revendiquer le fait de faire du CrossFit. Fit For Fun TournaiToutes les salles CrossFit (du monde je pense !) sont confrontées au fait que des chaînes Fitness commerciales veulent aujourd’hui proposer du CrossFit, parce qu’elles se rendent compte que c’est vendeur, entre deux heures de Zumba et de Body Pump…

Alors, on nous répondra qu’il n’y a pas encore de salles CrossFit partout, et que par conséquent, en refusant que les salles de sport locales se mettent à proposer du CrossFit, on prive des gens de faire du CrossFit… Personnellement, j’ai envie qu’un maximum de personnes “pratiquent” du CrossFit, mais que seules des personnes qualifiées représentent la marque CrossFit.

Prenons l’exemple d’une ville X, de 30.000 habitants. Il n’y a aucune salle CrossFit, mais beaucoup d’habitants pratiquent chez eux (garage gym), dans des espaces publics (parcs, plages, etc.) ou dans des salles de fitness traditionnelles. Parce que des salles fitness traditionnelles, il y en a 4 ou 5 dans cette ville X…

Solution 1 : Une ou plusieurs salles fitness traditionnelles commencent à proposer du CrossFit, sans payer d’affiliation et sans avoir de coachs certifiés. Ils font un peu ce qu’ils veulent avec le concept, n’ayant de comptes à rendre à personne. Un site internet renommé dans la communauté CrossFit publie un article disant qu’on peut maintenant faire du CrossFit à X. Les CrossFitteurs ont maintenant un lieu où pratiquer, mais sans que l’on soit sûr de la qualité du coaching CrossFit qui est proposé… Ne payant pas d’affiliation, et rentabilisant déjà la salle avec d’autres activités (LesMils, etc.), ces salles pourront proposer des prix plus bas que les salles CrossFit affiliées en général. Il sera difficile pour une salle affiliée de s’ouvrir dans cette ville.

Solution 2 : Pas de salle CrossFit, les types continuent de s’entraîner en rue ou chez eux jusqu’à ce qu’un d’eux (ou plusieurs) se lancent dans le projet d’ouvrir leur propre salle. A ma connaissance, c’est cette solution qui a été à la base de quasi toutes les salles CrossFit affiliées de France et de Belgique, puisque dans la majorité des cas, les gérants ne s’entraînaient pas dans une autre salle CrossFit, affiliée ou non, avant d’ouvrir leur propre salle. Ils vivaient dans des villes où il n’y avait pas de salles CrossFit, donc ils en ont créé une… Leur salle fait alors partie d’une communauté plus large, qui organise des événements, des compétitions, des initiations, etc., ce qui va faire parler du CrossFit, et le faire découvrir à d’autres personnes, qui vont ensuite elles aussi vouloir pratiquer dans leur ville, où il n’y a peut-être pas encore de salles CrossFit… Et ainsi de suite.

Donc, je suis tout à fait convaincu que soutenir les salles affiliées est le meilleur moyen, à long terme, de promouvoir la pratique du CrossFit pour le plus grand nombre !

D’autant plus qu’il est paradoxal de penser que des salles qui ne peuvent pas utiliser publiquement le mot “CrossFit” vont faire la promotion du CrossFit… Légalement, ces salles seront toujours tenues, dans leurs flyers, sites internet, etc., d’utiliser d’autres noms : “Cross-Training”, “Circuit-Training”, “Boot-Camp”, etc., ce qui peut pourtant renvoyer à des choses fort différentes…

On pourrait nous répondre que ce qui est important, c’est de promouvoir le Cross-Training en général, à savoir une méthode d’entraînement fonctionnelle et complète, qui s’inspire de nombreuses méthodes. Après tout, le Cross-Training existe depuis très longtemps et n’appartient à personne. Effectivement, sauf que le CrossFit a donné une popularité sans précédent au Cross-Training. Il est exact que certaines mélangeaient haltérophilie, gymnastique, athlétisme, mouvements de force et d’endurance, agilité et puissance, etc., depuis très longtemps. Mais jamais ce Cross-Training n’avait suscité autant d’engouement que le CrossFit, au point Capture d’écran 2014-01-13 à 22.39.37d’être transformé en sport, diffusé sur ESPN aux Etats-Unis ou Eurosport en France. Je suis donc tout à fait convaincu que la meilleure manière, actuellement, de promouvoir le Cross-Training est de promouvoir le CrossFit…

En résumé, je pense donc qu’aujourd’hui (ce n’était pas le cas avant je crois), Play-Fitness.fr entretient cette confusion entre la “pratique” du CrossFit, pour tout le monde, et la “vente” du CrossFit, qui devrait se faire dans des salles affiliées.

On prend souvent la métaphore d’une marque, en disant qu’on a le droit de faire des burgers, mais pas de les appeler “Big Mac”. Je crois que je préfère l’image de la médecine : on a le droit de s’automédiquer (vous vous soignez vous-même, vous allez chercher vos infos où vous voulez et vous les utilisez pour vous soigner, pas de problème), mais on n’a pas le droit de soigner quelqu’un d’autre, sauf si on est médecin. Dans le cas contraire, c’est de l’exercice illégal de la médecine.

C’est dans cette différence que réside la confusion entretenue (pas exprès je pense) par Play-Fitness.fr.

Ce qui est dommage, c’est que dans cette polémique entre Play-Fitness.fr et les salles CrossFit, Play-Fitness.fr se défend en laissant supposer que les salles affiliées sont “sectaires” ou voudraient empêcher la “pratique” du CrossFit… Alors que c’est juste l’inverse : les salles CrossFit affiliées veulent qu’à long terme, il y ait de plus en plus de monde qui pratique du CrossFit, dans une communauté de valeurs et de principes, qui assureront la qualité et la sécurité de la méthode d’entraînement…

(Photo en couverture : CrossFit Invictus Training Camp)

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Un petit pas supplémentaire de la part des salles de fitness commerciales, qui copient le CrossFit, avec des formules comme “Cross Training”, “Fit Cross” et autres imitations. Comme copier le nom, les slogans et les images ne suffit plus, ils copient-collent tout simplement les présentations qui sont faites du CrossFit… 

Le prix de la plus belle copie de CrossFit revient certainement à la salle Fit For Fun, de Tournai en Belgique, qui a tout simplement copié et collé la présentation du CrossFit, que j’ai publiée sur le site de CrossFit 1815 (en bas, colonne de droite), du temps où j’en étais le community manager, pour présenter leur “Cross-Training”… Genre : “on va pas se faire ch***, autant faire un copier-coller”…

Je ne vais même pas parler de droit d’auteur, etc., on s’en fout. Mais ça donne une idée claire du manque d’imagination dans cette salle. Soit, vous voulez l’original, soit vous vous contentez de la copie…

Il y a quelques temps, je les avais déjà épinglé pour un flyer avec le slogan “Maintenant le Fitness c’est DU sport“, habile copie du slogan de Reebok “Maintenant le Fitness est UN sport” 😉

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Pour rappel, le CrossFit se pratique dans des salles affiliées, avec des coachs certifiés. La carte mondiale des 7000 salles se trouve ici : http://map.crossfit.com/

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Peut-être avez-vous entendu parler de la compétition Richi’i, qui a eu lieu à CrossFit 1815, en Belgique, mi-décembre 2013 ? Un franc succès, qui fut l’occasion, pour de nombreux adhérents de CrossFit 1815, de s’essayer à leur première compétition CrossFit. Dans un esprit de camaraderie, d’amusement et de saine émulation. Une compétition ouverte à tous les adhérents de CrossFit 1815, quel que soit leur niveau ou leur expérience dans le CrossFit.

L’esprit de cette compétition, symbolisé par le personnage de Richi’i, on le doit à El Pepe, l’un des athlètes que je connais qui a le plus progressé en un an de CrossFit ! Aujourd’hui, il aimerait ré-éditer l’expérience de cette compétition Richi’i, en impliquant davantage de salles, dans l’esprit communautaire du CrossFit. Mais toujours avec une volonté d’assurer l’accès à tout le monde, et de veiller à ce que compétition puisse rimer avec camaraderie !

Découvrez aujourd’hui son parcours dans le CrossFit….

SportIsEverywhere.com : Peux-tu te présenter en quelques mots, et expliquer quel est ton parcours sportif, avant de découvrir le CrossFit ?

El Pepe : Homme percé, tatoué, mal coiffé, 33 ans, habitant avec une femme merveilleuse qui me comble la vie ! De plus, nous avons deux petits garçons de 4 et 5 ans depuis septembre et octobre.

Depuis mon plus jeune âge, le sport était une grande priorité pour mes parents (normal, je n’arrêtais pas une seule seconde Grrr… Sale Gamin !)

970224_10152263558954068_1015235365_nJ’ai débuté avec la natation, ensuite les arts martiaux et mes déplacements à Bruxelles se faisaient à vélo et en rollers. Petite pause au niveau sportif (je rentrais dans le monde du travail) car le temps ne me le permettait plus, suite à la passion de mon taff en temps que mécano. Par la suite, je me suis obligé à reprendre la natation. En plus le bassin était juste à coté de chez moi.

Ensuite, je voulais de meilleurs résultats (aspect physique) et je me suis inscrit dans une salle de bodybuilding que je pratique encore en ce jour en plus du CrossFit, ainsi que des cours de body combat, car je souhaite travailler dans le monde du sport et du bien être.

SIE.com : Comment as-tu découvert le CrossFit et quelles ont été tes premières impressions ?

Tout bêtement par un réseau social. J’avais repris le body après 1 an de non-activité sportive suite à mon changement de taff, et je sentais que j’avais besoin de plus. Curieux de cette discipline que je ne connaissais 1176180_10151815225461768_625772693_nabsolument pas et comme la Box ne se trouvait pas loin de mon domicile… je me suis lancé. Alex Bly, réceptionniste a l’époque, à CrossFit 1815, m’avait accueilli et expliqué le concept. Septique à mort au départ (même toi, Yves, tu t’en es aperçu), je suis très vite devenu accro à en rendre malade ma petite femme.

SIE.com : Qu’est-ce qui te plaît autant dans le CrossFit ? Quels bénéfices en retires-tu ?

LE CHALLENGE ! Savoir que ce que je pensais impossible se réalise à force de travailler et par les encouragements des athlètes ou/et des coaches méga qualifiés. Exemple: premier jour d’entrainement, un mec réalise un Push Press à 70kg. Pfff… Jamais, je ne pourrais soulever une telle charge. Laurent Françoys entend mon commentaire et me répond “Eeeh mec no stress, toi aussi tu pourras le faire”. Et effectivement, aujourd’hui je soulève 80kg et je compte encore m’améliorer. Autre exemple: Toi (Yves), Yoann et Séb pour les muscle up, ça a été vraiment la galère mais avec vos conseils, j’y suis arrivé. Quand on atteint un but, on est heureux et fier de soi, mais en plus les collègues CrossFit le sont autant que toi. Cela prouve que nous sommes une équipe, nous sommes tous au même niveau et nous oublions nos différences.

945205_10201142279430001_568518000_nSIE.com : Quels progrès as-tu remarqués ? Qu’as-tu fait que tu ne pensais pas être capable de faire ?

Mes performances dans différents exercices, une mentalité bien plus forte qu’avant et point de vue musculature… Voyez par vous même j’ai perdu en matière grasse et pris en muscle.

SIE.com : Quelle est ton alimentation actuelle ? Manges-tu “Paléo” ?

Et non pas le triangle alimentaire “Paléo” mais “EL Pepe” (MDR). Disons que je ne mange pas Paléo mais de mes recherches alimentaires, j’ai pioché dans trois triangles : celui de la vie de tous les jours, body et Paléo. Je prend en fonction de mes besoins aussi bien pour mes performances que pour mon bien-être. Mais, je dois admettre que cela m’a pris énormément de temps car chaque corps humain est différent et que ma façon de m’alimenter n’est peut-être pas bonne pour d’autres. Je continue de m’informer afin de rester actif dans les nouveautés alimentaires.

Pour terminer, je ne me vois pas passer une semaine sans CrossFit, sans sport… D’ailleurs, j’ai déjà réfléchi à des exercices et les possibilités pour mes vacances.

A voir : 

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Si vous suivez, comme moi, la NBA, peut-être n’êtes-vous pas passés à côté d’une information peu habituelle : en octobre de cette année, les deux Big Men des Los Angeles Lakers, Robert Sacre et Chris Kaman, achetaient une vache ! Pas une Ferrari, pas une villa sur les auteurs de Los Angeles. Une vache. Et plus particulièrement une “grass-fed cow“, c’est-à-dire une vache élevée en pâturage ou, autrement dit, qui n’a pas été nourrie aux céréales (source : ESPN

Pas étonnant lorsqu’on sait que le “Strength & Conditioning Coach” des Lakers est surnommé “Grass-Fed Tim” ! Tim DiFrancesco est effectivement responsable, avec Gary Vitti, préparateur physique des Lakers, de cette transformation des habitudes alimentaires au sein de la franchise californienne.

La nutrition est un élément primordial de la performance, et la performance peut vraiment augmenter, grâce à l’alimentation seulement“, explique DiFrancesco (Source : Nba.com)

Dans le passé, Tim DiFrancesco avait compté sur les suppléments pour compenser la mauvaise qualité des aliments vendus en grande surface mais il n’était pas satisfait avec ça… “Ils disent tous qu’ils proposent la formule miracle mais ils sont souvent beaucoup trop chargés en sucre !

L’alimentation des Lakers se base donc sur de la “vraie” nourriture, des aliments naturels et bio, plutôt que sur des compléments.

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Mais comment DiFrancesco et Vitti ont-ils pu modifier l’alimentation de joueurs déjà expérimentés, comme Kobe Bryant ? Réponse : par une approche éducative ! Leur objectif était de rendre les joueurs conscients que la nutrition pouvait affecter leurs performances et que c’était prouvé scientifiquement…

Concrètement, il a été proposé aux joueurs une classification des aliments en trois couleurs : vert (pour les meilleurs aliments), jaune (pour ceux dont il faut se méfier), rouge (pour ceux à éviter).

ALIMENTS “VERTS” : légumes verts, boeuf grass-fed, oeufs et produits laitiers non pasteurisés de bêtes nourries en pâturages.

DiFrancesco explique que les Lakers veulent que leurs athlètes consomment du “bon gras”, que leur corps est prévu pour brûler comme énergie. Le petit-déjeuner de Kobe Bryant ? Du bacon !

Contrairement à ce que les gens peuvent penser, nous voulons en fait que nos joueurs mangent autant de beurre et de bacon issus de viandes élevées en pâturage. Est-ce que ça va faire monter en flèche leur cholestérol ? Non, regardez ce qu’en dit la science. Le type de gras dans le beurre, les produits laitiers et les viandes peut faire diminuer le mauvais cholestérol et augmenter le bon cholestérol” (Source : Nba.com)

ALIMENTS “JAUNES” : pâtes, pain, pommes de terre, bagels, céréales et des fruits plus gros que des pommes. L’idée est que le sucre des fruits peut être mauvais : cela crée un pic d’énergie, mas qui sera immédiatement suivi par une chute d’énergie. “Le sucre est l’aliment le moins efficace que nous pouvons manger“, affirme DiFrancesco ! On est loin des théories sur l’alimentation des sportifs qu’on nous sert encore ici en Europe ! Il va même plus loin : “les gens doivent commencer à penser au sucre comme à un poison mortel. C’est une substance “additctive” qui fait des ravages dans notre corps et qui, en plus, est une source d’énergie tout à fait inefficiente“. Gary Vitti confirme : “nous avons renversé la pyramide alimentaire !”  (Source : latimes.com)

“ALIMENTS ROUGES” : Chips, frites, soda, bonbons, boissons énergisantes, céréales sucrées…

DiFrancesco est convaincu que le gras est la meilleure source d’énergie pour notre corps, tant que l’on reste sur de bonnes sources de gras. Et l’avantage du gras est que notre corps est très bien conçu pour savoir quand il en a assez consommé, contrairement aux glucides… Mais la nourriture est bien plus qu’une source d’énergie, c’est une véritable médecine, selon DiFrancesco !

1005992_178160205695302_1582561789_nOn parle d’une soupe, servie aux joueurs, qui nourrit vraiment bien les ligaments, articulations et tendons, à base de bouillon de poule. Du vrai bouillon, avec des os et des cartilages bouillis, libérant tout un ensemble de nutriments qui viennent nourrir les articulations, en particulier en période de revalidation comme l’a été Kobe Bryant. Ce dernier était d’ailleurs un des premiers joueurs convaincus de l’intérêt de cette alimentation, conscient qu’à son âge, il était important de bien se nourrir. Vu son rôle de leader dans l’équipe, l’adoption de cette alimentation par Kobe Bryant a fortement influencé le reste des joueurs…

Dans plusieurs interviews, Kobe a d’ailleurs explicitement attribué ses performances à son alimentation pauvre en glucides et riche en bonnes graisses. Dwight Howard a quant à lui vu ses baisses d’énergie s’estomper.

L’équipe s’est en fait adjointe les services du Dr. Cate Shanahan (“Dr. Cate“) qui vient une fois par mois expliquer aux joueurs en quoi les légumes verts peuvent diminuer les inflammations aux articulations. Cette médecin est une grande défenseuse du low-carb diet, c’est-à-dire d’une alimentation pauvre en glucides, mais avec beaucoup de bonnes graisses en contrepartie. Un régime similaire à ce que mangeaient nos ancêtres du paléolithique (Source : examiner.com)

C’est maintenant Whole Foods (la célèbre chaîne de magasins bio aux Etats-Unis) qui fournit l’équipe des Lakers en nourriture aussi bien avant et après les matchs, que durant leurs vols en avion. Après les matchs, chaque joueur a une salade verte qui l’attend dans les vestiaires, avec soit du boeuf, soit du saumon et une source de graisses.

Cette alimentation est, en général, en vigueur parmi les CrossFitteurs. Alors à quand dans les autres sports européens ?

Si vous cherchez de la “grass-fed meat” en Belgique, adressez-vous à Grasgevoerdvlees.be, fournisseur de viande issue de bêtes élevées en pâturage dans les salles CrossFit ! 

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C’est officiel ! CrossFit Nivelles fait partie des salles CrossFit affiliées belges ! Je vous parlerai très bientôt de cette salle, puisque c’est LA MIENNE… ou plutôt la nôtre à Alex Blyweert, Arnaud Castiaux et moi. Les salles précédentes dans lesquelles je travaillais ne m’appartenaient pas (Reebok CrossFit Brussels et CrossFit 1815). J’y étais un coach / community manager free-lance. CrossFit Nivelles, c’est entre autres à moi. Croyez bien que vous allez y retrouver tout ce que je mets en avant depuis 4 ans et demi (déjà !) avec SportisEverywhere.com.

Mais en attendant que j’en parle plus longuement, voici déjà comment s’informer et être en contact avec nous :

  • Le SITE internet : http://www.crossfitnivelles.com Ce n’est encore qu’une page d’accueil, mais vous y retrouverez très vite toutes les informations nécessaires, l’équipe, nos “core values”, etc…
  • Notre page FACEBOOK : Inscrivez-vous ! Nous publierons toutes les infos au fur et à mesure des travaux sur cette page. C’est le meilleur moyen de déjà faire partie de cette communauté que nous voulons créer autour de cette salle !
  • Notre compte TWITTER pour rester en contact à tout moment, de manière mobile et rapide !
  • Et le compte INSTAGRAM de la salle, pour toutes les photos que nous pourrons partager ensemble ! 

Nous ne sommes encore qu’aux tout débuts de la communication sur cette salle, mais rejoignez-nous déjà ! CrossFit Nivelles commence déjà avant son premier WOD ! 😉 A très bientôt !!

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(photo appartenant à Brian MacKenzie et Diane Fu)

Ce qui est intéressant dans le CrossFit, c’est la cohérence de l’approche, malgré sa globalité. Derrière les exercices d’haltérophilie, de gymnastique, d’athlétisme, il y a un certain nombre de principes qui reviennent. C’est peut-être pour cela que vous avez l’impression que vos coachs se répètent : “extension des hanches“, “plus grande amplitude“, etc…

Un de ces principes est que les mouvements se font du centre vers les extrémités. En anglais : “from core to extremity“. En haltérophilie, par exemple, il est primordial d’aller en extension complète des hanches AVANT de commencer à plier les bras. On ne tire avec les bras que lorsque l’extension complètes des hanches a été exécutée, sinon on perd de la puissance, du fait que l’on est capable de développer beaucoup plus de puissance avec les hanches qu’avec les bras. “When arm bend, power ends” répète Coach Burgener lors des séminaires Olympic Lifting (“Quand les bras plient, la puissance s’arrête“).

Et il en va de même pour la course à pied. Il faut d’abord être en plein extension des hanches AVANT de tirer le genoux vers le haut. Dans le cas contraire, on tire uniquement avec les fléchisseurs des hanches. Si vous avez déjà eu des crampes à ce niveau-là lors d’une course longue, c’est que vous sollicitez trop ce petit groupe musculaire, et que vous n’êtes pas en extension complète des hanches. Celles-ci restent “fermées”. Vous manquerez de puissance, tout comme un “Clean” exécuté avec les bras manquerait de puissance.

Le tirage du genou vers le haut sera beaucoup plus efficient si vous êtes en extension complète. Courir avec les hanches en partie fermées implique que seul votre buste est penché vers l’avant, positionnant vos fessiers vers l’arrière. Cette mauvaise position vous empêche d’utiliser pleinement vos fessiers et vos ischios pour courir, mettant donc toute la charge de la course sur les fléchisseurs des hanches…

Pensez toujours à bien positionner le centre de votre corps (“the core”) avant les extrémités…

Merci à Diane Fu, Brian MacKenzie et Carl Paoli pour l’information.

A propos de course à pied, CrossFit Montpellier est interviewé pour le journal L’Equipe concernant le programme “CrossFit Endurance“. A lire ici !

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Nouvelle superbe vidéo, réalisée par El Pepe, athlète de CrossFit 1815, lors des qualifications pour le Lowlands Throwdown 2013 ! 

Cette vidéo donne une excellente idée de l’ambiance, de la concentration et des performances des athlètes, et du sérieux des juges… Une compétition CrossFit est toujours un événement sympa, qui marque celles et ceux qui y participent ou y assistent, comme compétiteur/euse, comme juge ou comme supporteur/trice …

Au final, deux athlètes se sont qualifiés à CrossFit 1815 :

Félicitations à eux ! Et merci à El Pepe pour la vidéo (et à sa femme pour le montage) !!

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La salle CrossFit W950, à Auderghem (Bruxelles) organise ses journées Portes Ouvertes, ces jeudi 10 et vendredi 11 octobre.

Venez essayer un entraînement, découvrir la salle ou juste boire un verre ! Un barbecue est prévu également vendredi soir !

Adresse : Chaussée de Wavre 950 – 1040 Brussels (sur le site de l’Arsenal)

Mail : info@crossfitw950.com

Site internet http://crossfitw950.com/

J’en profite pour publier enfin les photos que j’avais prises lors de ma visite à CrossFit W950, fin août. Une magnifique salle et une super ambiance !! Toutes les photos sont dans cet album (Facebook)

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