Celles et ceux qui me connaissent savent que je défends prioritairement une alimentation complète et équilibrée : notre alimentation est censée nous apporter tout ce dont nous avons besoin. Après tout, si on mange selon le modèle paléo, on mange comme nos ancêtres ont mangé durant près de 2,5 millions d’années…

Pourtant, la nourriture qu’ils consommaient n’étaient pas la même que la nôtre. Prenez le boeuf : celui que nous mangeons actuellement a probablement été nourri de céréales et de maïs, et contient donc bien plus d’Omega-6 que les bêtes sauvages que mangeaient nos ancêtres. Se nourrissant d’herbes, ces bêtes sauvages avaient une viande bien plus riche en Omega-3… Même chose pour les poissons gras, comme le saumon : ils tirent leurs Omega-3 des algues sauvages qu’ils mangent. Vous vous doutez donc bien que les poissons d’élevage en contiennent beaucoup moins.

D’où l’intérêt de supplémenter son alimentation, juste pour ré-ajuster ce que même une alimentation saine et équilibrée ne peut apporter.

C’est comme ça que j’ai testé, durant un mois, les Omega-3 et la Vitamine D3 de Pure Pharma.

LES OMEGA-3

Les Omega-3 sont au cœur de l’alimentation paléolithique, et constituent un point clé lorsqu’il s’agit d’opposer la manière de manger de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs à celle de nos sociétés occidentales, agricoles et industrielles. L’analyse de l’évolution de consommation d’Omega-3 plaide effectivement en faveur d’une alimentation sans produits céréaliers, et basée essentiellement sur des produits naturels.

Les Omega-3 sont des acides gras poly-insaturés. On ne peut pas les produire, mais on en a besoin. C’est pourquoi on parle d’acides gras “essentiels“. Parmi les principaux Omega-3, il y a l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide éicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Ces deux derniers sont généralement ceux qui composent les compléments alimentaires. Ils peuvent être synthétisés par l’organisme à partir de l’acide linolénique, mais en petite quantité seulement.

Dans notre alimentation, les Omega-3 se trouvent principalement dans les poissons gras, les graines de lin, certaines noix, les végétaux à feuilles vertes, etc. Les poissons vivant en eau froide en sont particulièrement riches : saumon, flétan, hareng, maquereau, anchois, sardines, etc.

Pour remettre tout ça dans une perspective évolutionniste, nous pourrions dire que les passages successifs du Paléolithique au Néolithique, puis à la société industrielle moderne, sont une longue diminution de notre consommation d’Omega-3, au profit des Omega-6. On considère que nos ancêtres du Paléolithique avaient une alimentation qui se situait dans un rapport Omega-6/Omega-3 entre 4/1 et 2/1. Aujourd’hui, en France, ce rapport est de 18/1 ! Aux Etats-Unis, on monte même jusqu’à 40/1 ! L’évolution fut très rapide ces dernières décennies. On estime que de 1960 à 2000, la consommation d’Omega-6 a augmenté de 250%, alors que celle d’Omega-3 a diminué de 40%…

Toutes les populations dont l’alimentation était basée sur les produits de la mer étaient également dans un bon rapport entre ces acides gras. C’est le cas des Inuits du Groenland, ou des populations vivant au Japon. Une étude sur des tribus africaines consommant beaucoup de poisson montre qu’ils ont un taux de leptines jusqu’à cinq fois moins élevé que des tribus qui n’en consomment pas (et le taux de leptine est directement proportionnel au taux de graisse du corps).

Le rapport Omega-6/Omega-3 joue un rôle dans tout un nombre de problèmes de santé. Les Omega-3 diminuent effectivement le taux de triglycérides dans le sang et la pression artérielle. Ils favorisent le “bon” cholestérol, et pourraient diminuer le “mauvais” cholestérol. Surtout, une déficience en EPA et DHA contribue à la résistance à l’insuline, et favorise les problèmes cardiaques, la dépression et la fatigue. Les Omega-3 jouent également un rôle important dans la vision, parce que le DHA est le principal acide gras des membranes photoréceptrices de la rétine. Enfin, le DHA intervient dans la mobilité des spermatozoïdes. L’EPA et le DHA sont des agents anti-inflammatoires naturels, qui jouent un rôle dans la santé du cerveau, du coeur, et dans la prévention de plusieurs cancers. Ces acides gras interviennent aussi au niveau de la peau (acné, psoriasis, etc.)

LA VITAMINE D3

Comme pour les Omega-3, il faut reconnaître aux Eskimos le fait d’avoir révélé l’importance de la Vitamine D au reste du monde.

En 1933, un couple de médecins, le Dr. Weston Price et sa femme, parcourent le Canada, pour rencontrer les peuples les plus coupés de l’industrialisation. Leur but : comparer leur dentition avec celle de peuples proches d’eux, mais qui ont opté pour un mode de vie industriel. Dr. Price ainsi comparé les détériorations des dents, comme les caries, les déformations du palais, etc.

Son intime conviction était que la santé de nos dents était un indicateur de notre santé globale. Les conclusions de son enquête sont claires : les populations Eskimos qui ont opté pour un mode de vie industriel, et sa nourriture, ont beaucoup plus de détériorations des dents que les populations qui ont gardé un mode de vie traditionnel nomade.

Mais que mangeaient-ils ? Leur alimentation se composait majoritairement des produits marins : saumon (cru et séché), œufs de saumon, phoque, morse, huile de phoque.

Mais les Eskimos chassaient également le caribou, l’orignal, des oiseaux et des gibiers. Et ils ramassaient, en été, les noix, baies et fleurs qu’ils pouvaient trouver. Cela donne une alimentation riche en Vitamine C (peau des baleines), en Vitamine D (huile de phoque, qui servait aussi pour conserver de nombreux aliments), et en Omega-3.

Ce qui est intéressant, c’est qu’ils endommageaient leurs dents avec du sable résiduel présent dans les poissons et leurs œufs, ainsi qu’en utilisant leur dent dans le tannage des cuirs. Et pourtant, aucun signe de dégradation de leurs dents. Leur alimentation permettait à celles-ci de se régénérer.

Pourquoi la vitamine D est-elle aussi utile ? En tant que vitamine liposoluble (soluble dans le gras), elle rend des minéraux comme le calcium, le phosphore et le magnésium disponibles pour notre organisme. Autrement dit, le plus important n’est pas tant de consommer de grandes quantités de calcium (avec des produits laitiers, par exemple, comme on le croit souvent), mais plutôt de faire en sorte que la calcium ingéré soit correctement absorbé par notre organisme. Et c’est le rôle des vitamines liposolubles. La vitamine D et la vitamine K2 favorisent donc la minéralisation des dents et des os.

Inversement, les phytates présents dans les céréales rendent les minéraux non absorbables par notre organisme. C’est pourquoi on parle d’ « anti-nutriment », à l’instar du gluten.

Vous pourrez bénéficier de la vitamine D par l’exposition au soleil et par la consommation de poissons gras. Mais si votre journée se passe majoritairement en intérieur, des compléments en vitamine D sont peut-être à envisager.

BILAN APRES 1 MOIS

Lorsqu’on parle d’Omega-3 ou de Vitamine D3, on parle de santé sur le long terme. Ce n’est pas en un mois que l’on voit d’énormes différences au niveau de sa dentition, de sa vue, des problèmes cardiaques, etc., surtout si, comme moi, on mange déjà du poisson gras plusieurs fois par semaine.

Néanmoins, alors que j’ai augmenté ma charge d’entraînement ces dernières semaines, je ne ressens que très peu de courbatures et ai l’impression de bien progresser. Pas d’inflammation ou de fatigue. Je reste prudent : je serais le premier à dire que ça peut être psychosomatique, mais ça vient en tout cas confirmer les études sur la question.

Et les Omega-3 de Pure Pharma présentent une bonne concentration de DHA (520 mg/3 capsules) et d’EPA (1300 mg/3 capsules), supérieure à beaucoup de ses concurrents. Un médecin, rencontré à une formation MovNat, me l’a confirmé…

Si je me permets de conseiller ici les Omega-3 et la Vitamine D3 de Pure Pharma, c’est donc d’une part que je suis tout à fait convaincu de l’intérêt de supplémenter son alimentation avec cet acide gras et cette vitamine, et d’autre part, que je suis convaincu de la qualité de cette marque 😉

POUR LE CROSSFIT ?

Quelques athlètes représentant Pure Pharma : Mikko Salo, Annie Thorisdottir, Josh Bridges, Carey Kepler, Ben Smith, Jason Khalipa, Mikko Aronpää, Blair Morrison, Tuomas Vainio, Samantha Briggs, Frederik Aegidius… Du beau monde, non ? 😉

POUR ALLER PLUS LOIN…

… sur les Omega-3 : 

… sur la Vitamine D :